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Un nouveau départ du cœur pour la fête des mères !

Avec la floraison des tulipes et l’allongement des jours, le printemps arrive avec sa promesse de renouveau, tout comme la fête des mères, qui est l’occasion de célébrer les femmes qui nous ont donné la vie, l’amour et la sagesse. Et si cette année, nous honorions nos mères (ou nous-mêmes, si nous sommes une mère !) non seulement avec des fleurs et un brunch, mais aussi avec quelque chose de plus profond ? Quelque chose de plus profond ? Quelque chose de plus libérateur ?

Ce printemps, pensez à un nouveau cadeau : désencombrez et faites de la place pour la joie.

Il faut bien l’admettre, la vie de famille s’accompagne de beaucoup de choses. Jouets, travaux manuels, papiers scolaires, projets artistiques à moitié terminés et cordons mystérieux. Cela vous rappelle quelque chose ? Alors que le printemps fleurit à l’extérieur, c’est le moment idéal pour faire un peu de ménage à l’intérieur. Pensez-y comme à un rafraîchissement familial qui est à la fois un nettoyage et un moyen de resserrer les liens. Après tout, une famille qui fait le ménage ensemble…

Pourquoi le nettoyage est le cadeau idéal pour la fête des mères

Le nettoyage de printemps ne consiste pas seulement à ranger. Il s’agit de faire de la place pour ce qui compte, comme la joie, le rire et la connexion. Lorsque le désordre disparaît, l’amour transparaît. De plus, transmettre des choses aux autres est une excellente leçon à enseigner à nos enfants. Enfin, quelle meilleure façon de rendre hommage à maman qu’avec une maison un peu plus légère et beaucoup plus aimante ?

Pour les mamans, une maison propre n’est pas une question de perfection, c’est une question de paix. C’est la joie d’entrer dans un espace moins chaotique et plus calme. Lorsque tout le monde met la main à la pâte, cela devient un véritable effort familial : une façon de dire « merci » en actes, et pas seulement en paroles.

Voici cinq étapes faciles pour rendre le nettoyage de printemps amusant et utile :

  1. Commencez par une réunion de famille : Rassemblez tout le monde (les collations sont utiles !) et expliquez pourquoi vous faites cela. « Un bon point de départ est de dire : « Nettoyons pour que maman puisse se détendre ce week-end !
  2. Transformez-la en jeu : Mettez en place des minuteries. Diffusez une liste de lecture familiale. Lancez des défis aux enfants : « Qui peut remplir un sac de dons le plus rapidement ? » ou « Trouvez 5 choses que vous n’utilisez plus ! ».
  3. Laissez votre mère s’asseoir (si elle le souhaite) : Peut-être se joindra-t-elle à nous, ou peut-être sirotera-t-elle un café pendant que tout le monde se met au travail. Dans tous les cas, elle est gagnante.
  4. Commencez par une pièce après l’autre, pas toutes en même temps : commencez par une petite pièce, peut-être seulement le salon ou le coin jouets. Le fait de désencombrer par petits morceaux permet de ne pas se stresser et de rester réalisable.
  5. Célébrez les victoires : Une fois le travail terminé, célébrez en famille. Organisez un pique-nique dans l’arrière-cour, préparez à maman son dessert préféré ou détendez-vous simplement dans votre nouvel espace rafraîchi.

Vente Toys ‘n More ! Achetez, vendez, rencontrez et saluez !

De nombreuses familles veulent savoir que leurs vieux jouets, livres ou vêtements d’enfants sont transmis à une autre famille qui pourra en faire bon usage. C’est pourquoi les parents bénévoles organisent à nouveau la fabuleuse vente Toys ‘n More le 3 mai. Vous avez des articles à liquider ? Louez une table pour la vente !

Jessica Price, coordinatrice du programme Family Matters

Les parents peuvent louer des tables pour vendre les articles suivants : Jouets, livres, articles de maternité, jeux, articles pour bébés, vêtements pour enfants et bien plus encore ! Nous disposerons également d’une table libre où vous pourrez placer des articles à donner à d’autres familles.

Alors, pour la fête des mères, évitez le stress et offrez le cadeau de la convivialité – etpeut-être d’un espace fraîchement nettoyé.

Bonne fête des mères ! Avec l’amour de notre maison fraîchement nettoyée à la vôtre.

Jessica

 

Vieillir, rester en bonne santé

J’espère que vous vous portez bien et que vous profitez de l’arrivée de journées plus chaudes. Le mois de mai marque la transition de l’hiver à l’été, et beaucoup d’entre nous ressentent un regain d’humeur et une envie renouvelée de sortir. Le fait que la semaine de la santé mentale tombe pendant cette période (du 5 au 11 mai) est tout à fait approprié, car c’est le moment idéal pour faire une pause et réfléchir à notre bien-être mental.

Pour les Canadiens de plus de 50 ans, les expériences de la vie quotidienne et de la santé mentale peuvent varier considérablement. Ce à quoi une personne est confrontée à 55 ans peut être très différent de ce à quoi la vie ressemble à 85 ans. En l’honneur de la Semaine de la santé mentale, examinons de plus près comment nos besoins émotionnels et psychologiques évoluent avec l’âge.

  • 50 à 64 ans – La jonglerie: Cette étape de la vie peut ressembler à un numéro d’équilibriste. Nombreux sont ceux qui travaillent encore à l’extérieur tout en s’occupant de leurs parents âgés ou de leurs enfants adultes. Ces pressions peuvent entraîner une augmentation du niveau de stress, de l’anxiété ou de la dépression. La bonne nouvelle ? Les personnes de ce groupe d’âge sont plus susceptibles de reconnaître qu’elles ont besoin d’aide et de chercher du soutien.
  • 65 à 74 ans – Une bouffée d’air frais: Pour certains, la retraite est synonyme de soulagement du stress professionnel et de plus de temps à consacrer à leurs loisirs ou à leurs proches. Mais elle peut aussi s’accompagner de problèmes de santé ou d’un sentiment de perte, qu’il s’agisse d’une perte de routine, de relations sociales ou de but. D’autres personnes qui continuent à travailler peuvent être confrontées à des défis différents, comme la gestion des exigences professionnelles, la stigmatisation liée à l’âge ou l’équilibre entre le travail et les besoins en matière de santé. Dans les deux cas, être attentif aux changements d’humeur et rester socialement engagé peut contribuer à protéger le bien-être mental.
  • De 75 à 84 ans – Des défis tranquilles: Au cours de cette phase, les problèmes de santé chroniques et la perte d’amis ou d’un conjoint peuvent peser lourd. Si beaucoup se sentent satisfaits, d’autres luttent en silence contre la dépression ou l’anxiété. La stigmatisation ou la croyance que « se sentir déprimé fait partie du processus normal de vieillissement » peut empêcher les gens de demander de l’aide.
  • 85 ans et plus – Rester en contact: Les personnes âgées de cette tranche d’âge sont les plus exposées au risque d’isolement social et de solitude, en particulier celles qui vivent seules ou dont la mobilité est réduite. Les changements cognitifs, y compris la démence, peuvent également devenir plus fréquents. Des visites de contrôle en douceur, des programmes communautaires et le fait de rester en contact avec d’autres personnes peuvent faire une grande différence.

Ce qui aide : Facteurs de protection pour le bien-être mental

De nombreux facteurs de protection peuvent aider les personnes âgées à conserver une bonne santé mentale. Il s’agit notamment d’un bon système de soutien (amis, famille, communauté), d’activités ou de passe-temps intéressants, d’un sentiment d’utilité et de la possibilité de faire appel à des services. La mise en place et le maintien de ces soutiens peuvent faire une grande différence, quel que soit l’âge.

Quel que soit votre âge, vous pouvez prendre des mesures pour soutenir la santé mentale de votre communauté. Le site Centre « Wellness » propose une formation en ligne gratuite pour vous aider à reconnaître les signes avant-coureurs d’un déclin du bien-être et à orienter les personnes, en particulier celles qui sont isolées ou qui manquent de soutien social, vers les ressources appropriées. En outre, notre programme WE Mind Mental Health comprend un répertoire complet des services de santé mentale disponibles en anglais, dans lequel vous pouvez effectuer des recherches par thème.

Anaïs Fortin-Maltais, coordinatrice du programme Well 50+ & Caregivers

Pour conclure, si vous souhaitez rencontrer d’autres personnes et que vous êtes libre le mardi matin pendant l’été(jusqu’en septembre), nous vous invitons à nous rejoindre tous les mardis à 10 heures dans le cadre de notre programme estival d’activités « Brain Power Drop-ins » !

J’espère que vous passerez un bon moment à retrouver le grand air après ce long hiver !

Anaïs

Peindre la diversité de Mère Nature - Une histoire courte

Un jour de printemps, le printemps des temps, Mère Nature s’amusait avec l’herbe qu’elle venait d’inventer : l’herbe à chat. C’est en se roulant à l’intérieur, les pupilles dilatées, chacune de la taille d’une pièce de deux dollars, qu’elle eut l’idée de faire des humains. Elle demande alors à un animal de descendre de son arbre pour lui servir de modèle, elle commence ainsi : deux bras, deux jambes, deux yeux, un nez. Elle décide d’y aller doucement pour une fois et lui donne de l’intelligence. Elle recouvre le tout de peau puis sort ses crayons de couleur.

Elle en a des couleurs, elle qui n’a jamais travaillé avec une seule mais toujours avec une multitude. Les couleurs volent, virevoltent et s’appliquent à l’être humain comme des millions d’étreintes éternelles. Mère Nature est heureuse, elle rit.

Pourquoi s’arrêter à l’extérieur ? Les couleurs entrent dans la tête, pénètrent dans le cœur. La diversité maîtrise l’art comme une idée autonome.

Et l’homme qu’elle a vu a pris vie. Il a vécu pendant des siècles, puis un jour, par paresse, il a nié la nature et a voulu limiter les couleurs. Mère Nature est triste, elle n’aime pas ça et ne reconnaît plus son travail.

Alors aidons-la. Mettons en valeur ces couleurs que le passé a reléguées à l’arrière-plan. Nous sommes beaux dans la diversité. La diversité… c’est naturel.

Par C.C, Ambassadeur du bien-être 2024-25

Ce que le livre « Atomic Habits » nous apprend sur le développement personnel - Un article

Ce que le livre Atomic Habits nous apprend sur le développement personnel

Dans un monde où les jeunes sont de plus en plus accablés par le stress, l’incertitude et les exigences constantes de la vie moderne, il n’a jamais été aussi important de prendre des habitudes saines. Le livre « Atomic Habits » de James Clear offre un cadre puissant pour créer un changement durable – non pas par des révisions massives, mais en se concentrant sur de petites actions cohérentes qui s’additionnent au fil du temps. Ces « habitudes atomiques », à l’image des atomes dans la nature, peuvent sembler minuscules en soi, mais lorsqu’elles sont répétées quotidiennement, elles constituent la base de résultats remarquables. Le livre insiste sur le fait que les habitudes sont l’intérêt composé de l’amélioration de soi – de minuscules changements qui semblent insignifiants au début mais qui produisent des résultats transformateurs lorsqu’ils sont maintenus.

Au cœur du livre Atomic Habits se trouve l’idée que le changement véritable et durable ne commence pas par ce que nous voulons obtenir, mais par ce que nous voulons devenir. James Clear décrit trois niveaux de changement de comportement : le résultat du changement (ce que vous obtenez), le processus de changement (ce que vous faites) et le changement d’identité (ce que vous croyez). Alors que la plupart des gens se concentrent sur les résultats – comme se mettre en forme ou être plus productif – les transformations les plus puissantes se produisent lorsque nous nous concentrons sur l’identité. Chaque petite habitude que nous prenons est un vote pour le type de personne que nous souhaitons devenir et, avec le temps, notre identité commence à s’aligner sur ces actions cohérentes. Elles fonctionnent grâce à une simple boucle de rétroaction – indice, envie, réponse et récompense – qui nous permet de modifier progressivement notre façon de penser et de nous comporter. Pour soutenir cette boucle, Clear présente les quatre lois du changement de comportement : « rendez-le évident, rendez-le attrayant, rendez-le facile et rendez-le satisfaisant ». Ces règles constituent un guide pratique et réalisable pour créer de meilleures habitudes et faire en sorte que les comportements positifs perdurent.

La première loi du changement de comportement : Rendez-le évident

Étant donné que toute habitude commence par un indice, plus cet indice est clair et visible, plus l’habitude a de chances de perdurer. Deux des indices les plus courants sont le temps et le lieu, et une façon efficace de les exploiter est de recourir à une technique appelée intention de mise en œuvre. Cette stratégie consiste à créer un plan spécifique à l’aide de la formule : Je vais [COMPORTEMENT] à [HEURE] à [LIEU]. Une autre approche utile est l’empilement d’habitudes. L’empilement d’habitudes consiste à associer une nouvelle habitude à une habitude existante à l’aide de la formule suivante : Après [HABITUDE ACTUELLE], je [NOUVELLE HABITUDE]. Les deux méthodes utilisent le contexte pour ancrer le comportement et, au fil du temps, même de petites modifications de ce contexte peuvent entraîner des changements significatifs. Nous sommes naturellement plus sensibles aux indices qui se distinguent dans notre environnement, c’est pourquoi la conception d’espaces qui rendent les bonnes habitudes évidentes peut avoir un effet si puissant. Au fur et à mesure que les habitudes se forment, elles ne sont plus seulement liées à un déclencheur unique, mais à l’ensemble du contexte dans lequel elles se produisent – finalement, l’environnement lui-même devient l’indice. C’est également la raison pour laquelle il est souvent plus facile de prendre de nouvelles habitudes dans un nouvel environnement, où vous n’êtes pas constamment en train de lutter contre d’anciens déclencheurs. À l’inverse, le contraire de cette loi est la suivante : rendez-le invisible. Les personnes qui ont une grande maîtrise de soi ne sont pas nécessairement plus disciplinées – elles évitent simplement les situations tentantes. L’un des moyens les plus efficaces de se débarrasser d’une mauvaise habitude consiste à supprimer l’indice qui la déclenche. Après tout, la maîtrise de soi est utile à court terme, mais elle n’a rien à envier à un environnement bien conçu à long terme.

La deuxième loi du changement de comportement : Rendez-le attrayant

Plus une habitude ou une opportunité semble attrayante, plus nous sommes susceptibles de la répéter. Au cœur de ce processus se trouve une boucle de rétroaction alimentée par la dopamine : ce n’est pas la récompense elle-même qui déclenche l’action, mais l’anticipation de cette récompense. Plus l’anticipation est grande, plus le pic de dopamine est important et plus nous sommes motivés pour agir. Une stratégie pratique pour tirer parti de ce phénomène est la suivante : le regroupement des tentations. Cette méthode consiste à associer une action que vous devez faire à une autre que vous voulez faire. Par exemple, si vous écoutez votre balado favori pendant que vous faites de l’exercice, celui-ci vous semblera plus agréable et vous aurez plus de chances de vous y tenir. Notre environnement social joue également un rôle important dans la définition de ce que nous trouvons attirant. Nous avons tendance à imiter les habitudes de trois groupes sociaux : les proches (famille et amis), les nombreux (notre communauté au sens large) et les puissants (ceux qui ont de l’influence ou un statut). Parce que nous avons besoin d’appartenance, nous sommes attirés par les comportements qui nous valent l’approbation de notre entourage. En fait, rejoindre une culture où l’habitude que vous souhaitez adopter est déjà la norme – et où vous partagez quelque chose en commun – peut être l’un des moyens les plus efficaces d’assurer un changement à long terme. La plupart du temps, l’attrait de la tribu l’emporte sur les objectifs personnels ; nous préférons souvent avoir tort avec le groupe plutôt que d’avoir raison tout seul. C’est pourquoi les habitudes qui nous apportent le respect, les éloges ou un sentiment de connexion sont si convaincantes. À l’inverse, le contraire de cette loi est la suivante : rendez-le inesthétique. En soulignant les conséquences négatives d’une mauvaise habitude ou en la recadrant pour mettre en évidence le besoin plus profond qu’elle tente de satisfaire, nous pouvons en réduire l’attrait. Chaque comportement a un besoin superficiel et un motif plus profond, souvent enraciné dans d’anciens besoins de confort, de sécurité ou d’approbation. Lorsque nous apprenons à associer les bonnes habitudes à des émotions positives et les mauvaises habitudes à l’inconfort ou à la perte, nous acquérons le pouvoir de reconnecter nos motivations. Une astuce utile consiste à créer un rituel de motivation, faire quelque chose que vous aimez juste avant de vous attaquer à une habitude difficile peut changer votre état d’esprit et rendre la tâche plus attrayante.

La troisième loi du changement de comportement : Rendez-le facile

Lorsqu’il s’agit de créer des habitudes durables, la clé n’est pas de viser la perfection, mais de se concentrer sur la répétition. La forme d’apprentissage la plus efficace est la pratique et non la planification, ce qui signifie que l’action compte plus que le mouvement. La formation d’une habitude n’est pas liée à la durée d’une activité, mais au nombre de fois où vous l’avez faite. La répétition est ce qui rend un comportement de plus en plus automatique au fil du temps. Le comportement humain suit naturellement la Loi du moindre effort – nous sommes plus enclins à conserver les habitudes qui peuvent être exécutées facilement. C’est pourquoi il est essentiel de créer un environnement où le bon choix est le choix facile. Même de petites actions, comme mettre vos vêtements d’entraînement près du lit ou préparer à l’avance un en-cas sain, peuvent façonner votre journée. De nombreuses habitudes naissent dans des moments décisifs, des bifurcations rapides qui déterminent si votre journée sera productive ou non. La Règle des deux minutes offre un excellent moyen de réduire la résistance : lorsque vous commencez une nouvelle habitude, réduisez-la de manière à ce qu’elle ne prenne pas plus de deux minutes. Cela permet d’éviter la procrastination et de créer une dynamique. En ritualisant le début d’une tâche, vous pouvez passer plus facilement à une concentration plus profonde et à une meilleure fluidité. Avant d’optimiser une habitude, il est essentiel de la normaliser, car vous ne pouvez pas améliorer quelque chose qui n’existe pas encore. Réduire la friction pour les bonnes habitudes et l’augmenter pour les mauvaises peut modifier radicalement votre comportement quotidien. Il peut s’agir de placer votre téléphone dans une autre pièce pour éviter les distractions ou d’utiliser des applications qui limitent le temps passé devant un écran. Le contraire de cette loi est : rendez-le difficile. L’une des méthodes les plus efficaces est l’utilisation de dispositifs d’engagement – Les choix faits aujourd’hui permettent d’adopter un meilleur comportement plus tard. Des décisions ponctuelles, comme l’inscription à un système d’épargne automatique ou l’amélioration de votre espace de travail, peuvent produire des avantages à long terme avec peu d’efforts continus. En fait, l’automatisation de vos habitudes, en particulier avec l’aide de la technologie, est l’un des moyens les plus fiables d’assurer la cohérence et de rendre les comportements positifs presque sans effort.

La quatrième loi du changement de comportement : Rendez-le satisfaisant

Si les trois premières lois – rendre l’habitude évidente, attrayante et facile – permettent de s’assurer que l’habitude soit prise, c’est le sentiment de satisfaction qui nous incite à recommencer. Le cerveau humain est programmé pour donner la priorité aux récompenses immédiates plutôt qu’aux récompenses différées, c’est pourquoi les petites victoires sont si importantes. La Règle cardinale du changement de comportement le dit bien : ce qui est immédiatement récompensé est répété, et ce qui est immédiatement puni est évité. Pour qu’une habitude se maintienne, nous devons nous sentir immédiatement satisfaits, même si ce n’est que de façon très limitée. L’un des sentiments les plus satisfaisants est la sensation de progrès, et des outils tels que le traqueur d’habitudes peuvent vous aider à créer cette boucle de rétroaction. Le simple fait de marquer un X sur un calendrier ou de voir votre nombre de points augmenter vous donne une preuve visible de votre progression. Cela renforce le comportement et la motivation à continuer. Une bonne règle de base : ne rompez pas la chaîne. Et si vous le faites ? Ne manquez jamais deux fois. Un jour manqué n’est qu’un incident, mais deux jours peuvent devenir une nouvelle habitude. Cela dit, il est également important de se rappeler que ce n’est pas parce qu’une chose est mesurable qu’elle est significative – la qualité compte toujours. À l’inverse, le contraire de cette loi est la suivante : rendez-le insatisfaisant. Si nous pouvons associer les mauvaises habitudes à un inconfort immédiat ou à une responsabilité sociale, nous sommes beaucoup moins susceptibles de les répéter. Le fait d’avoir un partenaire de responsabilisation peut créer une conséquence en temps réel en cas de dérapage, en s’appuyant sur notre désir naturel d’être perçus comme fiables et compétents. Un contrat d’habitude, un accord écrit qui ajoute un coût public ou financier à l’inaction, peut encore accroître cette pression. Le simple fait de savoir que quelqu’un vous observe peut suffire à vous motiver à aller jusqu’au bout. En fin de compte, la satisfaction, tant personnelle que sociale, joue un rôle clé dans la pérennisation des bonnes habitudes et la disparition des mauvaises.

Lorsque les habitudes commencent à prendre racine, des stratégies plus avancées peuvent aider à maximiser le succès et la croissance à long terme. La réussite est beaucoup plus probable lorsque vous choisissez le bon champ de compétition – un domaine dans lequel vos capacités naturelles et vos intérêts s’harmonisent avec vos efforts. En choisissant la bonne habitude, vous pouvez progresser sans effort, tandis qu’en choisissant une habitude qui ne correspond pas à vos points forts, vous risquez de transformer chaque étape en une lutte. Bien que nos gènes ne puissent pas être modifiés, ils nous donnent des indications précieuses sur les domaines dans lesquels nous sommes le plus susceptibles de nous épanouir. L’objectif est de jouer à un jeu qui favorise vos points forts – ou, si nécessaire, créer votre propre jeu. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas travailler dur ; en fait, nos tendances génétiques nous indiquent simplement où cet effort sera le plus efficace. Une fois que nous sommes sur la bonne voie, la Règle de la Boucle d’or devient cruciale : nous restons plus motivés lorsque les tâches ne sont ni trop faciles ni trop difficiles, mais juste assez stimulantes pour mettre nos capacités à l’épreuve. Mais même dans un environnement idéal, l’ennui est le véritable ennemi. Le danger des habitudes bien ancrées est qu’elles deviennent automatiques, ce qui entraîne un risque de complaisance. La maîtrise ne vient donc pas seulement de la répétition, mais aussi de ce qui suit les habitudes combinées à une pratique délibérée. Cela signifie qu’il faut régulièrement réfléchir, réviser et rester attentif aux petites erreurs et aux angles morts qui pourraient autrement passer inaperçus. Cela signifie également qu’il faut être prêt à évoluer, plutôt que de s’accrocher trop fermement à une seule identité. Avec le temps, les habitudes peuvent perdre de leur nouveauté, ce qui rend la constance plus difficile à maintenir. La différence entre les amateurs et les professionnels n’est pas la motivation, mais la discipline. Les professionnels se présentent même lorsque l’activité n’est plus excitante. Ils s’en tiennent au programme, qu’il pleuve ou qu’il vente, tandis que d’autres laissent la vie les empêcher d’avancer. À long terme, c’est cette persistance tranquille qui les distingue.

Le livre met également en garde contre le fait que les habitudes peuvent être une arme à double tranchant, travaillant pour ou contre nous selon la façon dont elles sont façonnées. Plutôt que d’être obsédé par de grands objectifs, Clear encourage à se concentrer sur la mise en place de meilleurs systèmes. Après tout, nous ne nous élevons pas au niveau de nos objectifs, nous tombons au niveau de nos systèmes. En fin de compte, le véritable pouvoir du livre « Atomic Habits » réside dans sa vérité simple mais profonde : de minuscules changements, appliqués de manière cohérente, peuvent conduire à une transformation extraordinaire. Le succès n’est pas le fruit d’un seul moment ou d’une seule réalisation, mais le résultat d’un système affiné au fil du temps, grâce à de petites améliorations durables. En s’inspirant des quatre lois du changement de comportement – rendre évident, rendre attrayant, rendre facile et rendre satisfaisant – tout le monde peut commencer à changer ses habitudes et, par conséquent, son identité. Pour les jeunes en particulier, il ne s’agit pas seulement d’un cadre de productivité, mais d’un moyen de reprendre le contrôle, de renforcer la confiance en soi et de favoriser le bien-être mental à long terme. Le progrès ne vient pas d’une seule percée, il vient de la volonté de persévérer, encore et encore. Un pour cent de mieux aujourd’hui, un pour cent de mieux demain. C’est le pouvoir des « habitudes atomiques ».

 

Par Adarsh Jay, Ambassadeur du bien-être 2024-25

Adaptation - Un poème

Arriver seul dans un nouveau pays est une nouvelle expérience.
Venir dans un nouveau pays où nous ne connaissons personne est une expérience encore plus nouvelle.
Arriver dans un nouveau pays sans en parler la langue semble être une expérience irréalisable.
Le fait de n’avoir personne avec qui parler notre langue est frustrant.
Le fait de n’avoir personne pour vous enseigner la nouvelle langue est décourageant.
Le fait de n’avoir personne avec qui parler, sans avoir honte de notre accent et de notre prononciation, est difficile pour le moral.
Essayer de s’adapter à de nouveaux mots est un défi.
Il est difficile de s’adapter à l’ensemble de la langue.
Essayer de s’adapter à un nouvel environnement est accablant.
Mais la beauté de la vie, c’est que je sais que je peux y arriver en cherchant de l’aide.
Par Engel Maeve Kinne, Ambassadrice du bien-être 2024-25

Quand LGBTQIA2S+ rencontrent la santé mentale : Démêler les liens - Balado

Cliquez sur le bouton « démarrer » pour écouter cet épisode du balado : Quand les LGBTQIA2S+ rencontrent la santé mentale : Démêler les liens (en anglais).

 
Lisez la transcription en français ci-dessous.
 

Bonjour ! Bienvenue au premier épisode de mon balado ! Cet épisode s’intitule « Quand LGBTQIA2S+ rencontre la santé mentale : démêler les liens ». Je m’appelle André Pessoni, je suis Ambassadeur Jeunes et Engagés avec les Partenaires JH, à Québec, et membre du programme Jeunes et Engagés – plus du côté « Engagés» que « Jeunes » ! J’ai créé cet épisode dans le cadre de mes fonctions pour le programme.

J’ai donné à cet épisode un titre très académique, mais ne vous inquiétez pas ! Je ne serai pas trop technique. En gros, je vais essayer de vous faire découvrir, de manière historique mais pas ennuyeuse, l’histoire de la psychiatrie et ses liens avec la communauté LGBT+. Je ferai ensuite le lien avec les problèmes actuels, afin que nous puissions mieux les comprendre. Et je donnerai quelques exemples pour rendre le tout plus concret. Ces connaissances seront utiles aux membres de la communauté LGBT+, mais aussi à leurs alliés ! Si nous voulons nous attaquer à ces problèmes, nous avons besoin de tout le monde ! Donc, merci de votre écoute !

Avant de commencer, il est important de noter que l’acronyme LGBTQIA2S+ représente un effort global visant à reconnaître et à accepter un large éventail d’identités et de sexualités. Cet acronyme englobe les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer, en questionnement, intersexuées, asexuées, agenres et bispirituelles, le signe « + » symbolisant l’inclusivité d’autres termes identitaires. Cela met en évidence la diversité des identités et des orientations sexuelles, mais inclut également les dimensions sociales, culturelles et politiques. Cela reflète la reconnaissance du caractère pluriel de la nature humaine. Pour des raisons pratiques, je remplacerai l’acronyme complet par LGBT+ ou le mot « queer » dans ce balado.

Avertissement : il est également important de souligner que certaines personnes pourraient se sentir mal à l’aise en écoutant cet épisode, car nous aborderons des thèmes tels que la discrimination, les abus et le suicide. Si tel est le cas, vous pouvez passer à la fin et trouver des informations utiles sur les ressources qui soutiennent la santé mentale des personnes LGBT+.

Bon, tout est prêt ! C’est parti !

Vous vous demandez peut-être : « Est-il un spécialiste du sujet ? ». Je suis en fait doctorant à l’Université Laval. Je suis en 4e année du programme de neurosciences et je travaille sur les données génétiques de patients vivant avec des troubles dépressifs majeurs. Je vous donnerai plus de détails sur mon projet une autre fois. De plus, je suis brésilien, donc immigrant, comme vous l’avez peut-être deviné à mon accent (ou pas), et membre de la communauté LGBT+. Et à moins d’avoir vu mes photos de Noël avec mon mari et mon chat, je doute que vous l’ayez deviné en écoutant le balado.

La motivation derrière cet épisode est donc que, tout au long de ma vie, j’ai vécu et entendu plusieurs histoires de la communauté queer. J’ai déjà été stagiaire et travaillé dans des hôpitaux et des cliniques, et j’ai donc pu constater que la discrimination était encore très présente dans ces lieux. Par exemple, je me souviens qu’il y a quelques années, un homme gay s’est vu refuser le droit de donner son sang au Brésil, selon lui simplement parce qu’il était gay, et il est venu se plaindre auprès de moi. Il m’a dit qu’il était gay, mais qu’il n’avait pas eu plusieurs partenaires pendant un certain temps, ce qui est généralement un critère d’exclusion, et qu’il n’était donc pas un donneur à haut risque. J’étais d’accord avec lui, mais je ne pouvais rien faire. Je ne faisais partie que du personnel. Il y avait des règlements qui justifiaient cette décision, et je n’étais même pas la personne qui menait l’entretien. Je suis sûr que cela l’a fait se sentir impuissant ou désespéré (je sais que c’est ce que j’ai ressenti), alors qu’il essayait simplement d’aider les autres, essayait de sauver une vie.

Je me suis donc demandé : ces réglementations sont-elles fondées sur des données scientifiques rigoureuses sur le plan statistique ? C’est à ce moment-là que j’ai commencé à réfléchir au fait que ces questions étaient plus complexes que je ne le pensais. Et que même les directives sanitaires peuvent être biaisées ou dépassées. J’espère donc que ce sera aussi le cas pour vous. J’espère que vous commencerez à réfléchir à ces questions qui vous entourent et à leur profondeur. On peut dire que les membres de la communauté LGBT+ ont peut-être été victimes de discrimination sur la base d’anciennes hypothèses sans fondement scientifique. Et c’est absurde !

En fait, le texte contenant les statistiques de cet épisode a commencé à prendre forme pendant un cours de doctorat que j’ai suivi à l’hiver 2024. Pendant les cours, plusieurs professionnels d’un institut de santé mentale ici au Québec ont présenté leur travail, nous ont raconté leur quotidien à l’hôpital et ont souligné les défis auxquels les patients sont généralement confrontés à l’intérieur et à l’extérieur des murs de l’hôpital. Ces défis sont généralement dus à la bureaucratie du système de santé, à certaines politiques gouvernementales, et à la stigmatisation liée au fait de vivre avec un trouble psychiatrique, ainsi qu’à la façon dont cela change la vie de leurs proches (comme leur famille et leurs collègues) !

Certaines de ces histoires m’ont rappelé des souvenirs, et je me suis demandé quels étaient les défis auxquels étaient confrontées les personnes LGBT+ vivant avec des troubles de santé mentale. Sont-ils les mêmes que pour le reste de la population ? Sont-ils meilleurs ou pires que pour les autres minorités ?

Pour commencer à démêler tout cela, revenons sur l’histoire. Avant 1900, la psychiatrie ne représentait encore qu’une petite partie de la médecine. À l’époque, les psychiatres ne travaillaient que dans les grands hôpitaux et les asiles. Cependant, des discussions avaient déjà lieu sur la nécessité pour les psychiatres de s’engager dans les questions communautaires. On soupçonnait déjà que les maladies physiques, mais aussi les facteurs émotionnels, voire sociaux (comme la pauvreté et la malnutrition), pouvaient faire partie des facteurs conduisant à des troubles de santé mentale. L’un des plus grands défis à l’époque était d’établir des diagnostics fiables et standardisés, car les classifications étaient rudimentaires et reposaient principalement sur la description des symptômes. Cela donnait lieu à des diagnostics très différents d’un psychiatre à l’autre, certains aspects étant sujets à spéculation.

Ainsi, par exemple, si un patient se rend à l’hôpital A et décrit ses symptômes, il peut recevoir un diagnostic pour une maladie. Quelque temps plus tard, s’il se rend à l’hôpital B et décrit les mêmes symptômes, mais en mettant peut-être l’accent sur un ou deux d’entre eux, il peut recevoir un diagnostic complètement différent.

Mais un tournant majeur s’est produit dans les années 1950 lorsque l’APA, l’Association américaine de psychiatrie, a créé le premier Manuel diagnostique et statistique des troubles de santé mentale (communément appelé DSM). Il comprenait un glossaire complet et des descriptions des maladies psychiatriques, dans le but de normaliser les diagnostics à travers les États-Unis et d’améliorer les soins. Néanmoins, il restait limité à la réalité de ce comité, reflétant les valeurs sociales de l’époque et du lieu.

Dans cette première édition du manuel, l’homosexualité était classée dans la catégorie « troubles de la personnalité sociopathique ». Cette classification exposait non seulement les personnes s’identifiant comme gaies ou lesbiennes au risque d’être internées en hôpital psychiatrique, mais renforçait également les jugements moraux à leur égard. Il n’était toujours pas fait mention de l’identité de genre, qui apparaîtra plus tard, dans la troisième édition, sous l’étiquette « transsexualisme ». Malheureusement, cela a contribué à la stigmatisation des communautés marginalisées et a transformé les identités en maladies plutôt que de les reconnaître comme des facettes de la diversité humaine.

Au fil des ans, la classification des troubles de santé mentale a évolué. La cinquième version du DSM a supprimé les derniers liens entre l’homosexualité et la maladie. En outre, le terme « trouble de l’identité de genre » a été remplacé par « dysphorie de genre », soulignant la détresse ressentie par les personnes qui ne s’identifient pas au genre qui leur est imposé. Ces changements ouvrent la voie à des interventions médicales, pharmacologiques et chirurgicales pour les personnes transgenres et non conformes au genre. Il est toutefois important de noter que ces personnes ont parfois été diagnostiquées de manière excessive comme présentant des troubles de l’humeur, et qu’il reste donc des améliorations à apporter. À mon avis, un ajustement possible consisterait à inscrire leur traitement dans le domaine de l’endocrinologie ou de la médecine générale, plutôt que dans celui de la psychiatrie uniquement.

Au fil du temps, la classification et la compréhension des identités queer ont évolué en même temps que la société. Par exemple, le domaine de l’infectiologie a fait l’objet de plusieurs débats sociaux pendant la crise du VIH et du sida dans les années 1980. Le sida signifie syndrome d’immunodéficience acquise, et il s’agit du stade grave de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (ou VIH).

Pour illustrer le rôle de la médecine, j’aimerais vous parler un peu de Linda Laubenstein. Elle était une pionnière de la recherche sur le sida et une médecin qui a joué un rôle crucial dans l’identification et le traitement des premiers cas de la maladie, vers 1981. Elle a commencé à voir des patients présentant des taches violettes sur plusieurs parties du corps, qui finissaient par souffrir d’un affaiblissement de leur système immunitaire. Ces hommes et ces femmes étaient atteints d’un type spécifique de sarcome, un cancer qui allait plus tard être identifié comme une maladie caractéristique du sida. Laubenstein et ses collègues ont soumis le premier article publié dans une revue médicale sur l’augmentation des cas de sarcome et leur lien avec le sida.

Aujourd’hui, nous disposons d’excellents traitements qui permettent aux personnes infectées par le VIH de bien vivre, mais à l’époque, les patients atteints du sida constituaient une population vulnérable que de nombreux médecins refusaient de soigner en raison de la stigmatisation sociale et de la peur de la maladie. Laubenstein a critiqué le manque d’attention et de soins accordés à ces patients par les autres médecins et le gouvernement, aggravé par le fait que la plupart des personnes atteintes du sida appartenaient à des groupes marginalisés et étaient déjà victimes d’une discrimination considérable. Elle est devenue une ardente défenseure des patients atteints du sida, soulignant l’importance de la recherche et des soins prodigués avec compassion.

Elle a même inspiré le personnage d’Emma Brookner dans The Normal Heart (en 1985), une pièce de théâtre de Larry Kramer. Et dans l’adaptation cinématographique de 2014, Emma a été interprétée par Julia Roberts. Le film est vraiment génial et si vous ne l’avez pas encore vu, vous pouvez probablement le trouver sur les plateformes de diffusion, donc je vous le recommande si vous voulez en savoir plus à ce sujet.

Si nous avançons un peu plus dans le temps, même jusqu’à la fin des années 1990, certains chercheurs ont persisté à rechercher des corrélations entre les personnes qui ne « correspondaient pas à la norme ». Par exemple, en essayant de lier l’homosexualité aux personnes gauchères ou en menant plusieurs études explorant la « cause » de l’homosexualité et les traitements potentiels. Malgré les progrès réalisés en matière d’acceptation, les personnes queer continuent d’être confrontées à une discrimination quotidienne dans plusieurs contextes. Par exemple, les rapports faisant état de thérapies de conversion au Canada persistent malgré les interdictions existantes, soulignant le besoin urgent de protections plus fortes pour les communautés queer.

Si nous faisons un petit détour pour parler de l’influence de la religion ici, je citerai l’exemple du mémoire de Garrad Conley, « Boy Erased ». Il a été adapté au cinéma avec Nicole Kidman en 2018, et il vaut vraiment la peine d’être vu. Je vous laisse donc cette autre suggestion. Mais dans ces mémoires, il raconte son enfance dans une famille religieuse qui l’a inscrit à une thérapie de conversion après qu’il ait été démasqué par un collègue. Ses parents lui ont donné le choix entre être renié et chassé de la maison ou suivre une thérapie de conversion gaie qui promettait de le « guérir ». Pouvez-vous imaginer la pression qu’un jeune homme de 19 ans a dû endurer, devant choisir entre ses parents et son identité, quelque chose qui ne peut pas vraiment être guéri ? Après avoir été exposé contre son gré… Dans le livre, il raconte les souffrances qu’il a endurées là-bas au nom de la guérison de sa sexualité. L’impact sur sa santé mentale a été immense.

Mais si nous avançons un peu plus rapidement et revenons au « côté scientifique », que dit la science à ce sujet aujourd’hui ? Des recherches montrent que les expériences difficiles vécues pendant l’enfance peuvent avoir un impact important sur la santé mentale plus tard dans la vie. Cela se produit dans toutes les populations. Il existe plusieurs études sur les difficultés rencontrées pendant l’enfance en général. Une étude récente a notamment révélé que les jeunes LGBT+ sont confrontés à davantage de difficultés que leurs pairs hétérosexuels ou cisgenres. Précision importante : les personnes cisgenres sont des individus dont l’identité de genre correspond au sexe qui leur a été attribué à la naissance.

Selon cette étude, dans certains cas, presque tous les participants (99,92 %) ont déclaré avoir vécu au moins une adversité pendant leur enfance, comme le cyberharcèlement, la maltraitance à la maison ou à l’école, ou d’autres situations dangereuses. Réfléchissons-y : dans un auditorium rempli de 10 000 personnes, seules 8 n’ont déclaré avoir vécu aucune adversité. C’est beaucoup trop ! Lorsque l’on examine les types spécifiques d’épreuves, les abus sexuels (29,7 %), les violences verbales (28,7 %) et les violences physiques (26,5 %) figuraient parmi les plus courants. Ces expériences précoces exposent les personnes queer à un risque plus élevé de troubles de santé mentale, avec des taux accrus d’anxiété et de dépression, tous deux supérieurs à 30 %. Cela signifie que près d’une personne sur trois présente un risque plus élevé de développer des troubles anxio-dépressifs. Les jeunes LGBT+ sont également plus souvent victimes de cyberharcèlement, et leur sexualité est souvent exposée en ligne sans leur consentement, à un moment où ils sont encore en train de la découvrir. Cela peut entraîner des troubles de santé mentale, la consommation de substances psychoactives, voire le suicide.

Sur le plan personnel, l’une de mes plus grandes craintes était « d’être découvert ». À l’adolescence, je me comportais d’une certaine manière et me privais de beaucoup de choses pour paraître hétérosexuel. J’évitais de parler à des personnes qui étaient ouvertement homosexuelles ou étiquetées comme telles. Je gardais tous ces sentiments pour moi, et ce n’était pas très agréable. Je me demande quel aurait été l’impact sur ma santé mentale si quelqu’un avait partagé ce « secret » en ligne et que les gens m’avaient critiqué ou traité différemment à cause de cela. Aujourd’hui encore, j’ai cet instinct de survie qui me pousse à ne me « détendre » que dans des environnements que je considère comme sûrs, et le monde en ligne n’en fait pas partie. On peut citer comme autre exemple Jamey Rodemeyer, un adolescent queer qui vivait aux États-Unis et était connu pour son activisme contre l’homophobie. Ses vidéos sur YouTube aident les victimes de harcèlement homophobe, mais il en a lui-même été victime lorsqu’il s’est suicidé en 2011.

Bien que les écoles et les communautés puissent apporter leur aide, peu d’interventions ciblant ces problèmes ont été largement mises en œuvre. De nombreux jeunes homosexuels ne bénéficient pas d’un soutien familial solide, ce qui rend plus difficile leur protection.
Mais il y a de l’espoir ! Des initiatives sont en cours de création. Des jeunes comme Rodemeyer ont par exemple incité la chanteuse Lady Gaga à créer Born This Way Foundation, une organisation à but non lucratif déterminée à montrer aux adolescents LGBT+ qu’ils ne sont pas seuls, car la célébrité elle-même a souffert de dépression. La fondation a même développé, en partenariat avec jack.org, le « Be There Certificate™ » (Certificat Être là™») pour aider les individus à apprendre à soutenir une personne en difficulté sur le plan mental. Le certificat est gratuit et vous pouvez le passer en ligne à votre rythme. C’est vraiment sympa !

Il est essentiel de reconnaître que, même si aucun type d’adversité ne cause directement un trouble spécifique, un ou plusieurs événements peuvent avoir des répercussions différentes sur la santé mentale, selon l’individu et d’autres facteurs inconnus. Ces difficultés peuvent s’accumuler et laisser des séquelles psychologiques et physiologiques durables. Sur le plan social, les personnes LGBT+ sont davantage exposées au risque de pauvreté en raison de la discrimination au travail, du manque de protections juridiques et, comme je l’ai mentionné précédemment, du soutien familial limité. Il n’est pas rare, par exemple, qu’une jeune femme transgenre au Brésil se tourne vers la prostitution pour survivre, lorsqu’elle n’a pas de soutien familial et qu’il n’y a pas de possibilités d’emploi.

Des études montrent que les couples de même sexe, en particulier les couples de lesbiennes, sont plus susceptibles de connaître la pauvreté que les familles hétérosexuelles. Et que les enfants vivant dans des foyers LGBT+ ont également des taux de pauvreté plus élevés. Certains groupes au sein de la communauté queer, tels que les personnes noires et celles vivant dans les zones rurales, sont encore plus touchés. Les personnes transgenres, en particulier les personnes de couleur, sont confrontées aux taux de pauvreté les plus élevés. Ces difficultés peuvent rendre encore plus difficile l’accès aux soins de santé mentale pour les personnes queer.

Malheureusement, l’itinérance est un autre problème majeur. Nous vivons actuellement une crise ici au Québec, et les personnes queer sont encore plus touchées. Chaque année, jusqu’à 400 000 jeunes LGBT+ se retrouvent sans domicile aux États-Unis. Cela représente plus de 5 stades pleins, par exemple celui qui a accueilli le dernier Super Bowl à la Nouvelle-Orléans. Ils sont plus exposés aux risques de dépression, de syndrome de stress post-traumatique, de toxicomanie et de suicide. Plus de la moitié des jeunes homosexuels sans domicile fixe ont tenté de se suicider, contre un tiers de leurs pairs hétérosexuels. Prenons le temps de réfléchir à cela : plus de la moitié des jeunes homosexuels sans domicile fixe ont tenté de se suicider. C’est trop !

Comme mentionné précédemment, la santé mentale et la pauvreté sont étroitement liées, car une mauvaise santé mentale peut rendre plus difficile l’échappatoire à la pauvreté, et les difficultés économiques peuvent aggraver la santé mentale. Si cela ne suffit pas, investir dans les soins de santé mentale pour les jeunes LGBT+ pourrait non seulement améliorer leur bien-être, mais aussi avoir des effets sociaux et économiques positifs. Cela pourrait sauver la vie de milliers de personnes.

Même si l’appartenance à la communauté LGBT+ n’est plus considérée comme un trouble de santé mentale, beaucoup de personnes continuent de faire face à des difficultés liées à des traumatismes passés, au stress et à la consommation de substances psychoactives. Il est essentiel qu’elles bénéficient de soins psychiatriques adaptés, avec le soutien d’une équipe multidisciplinaire de professionnels de santé qui comprennent leurs besoins spécifiques. Pour favoriser la santé mentale, les familles, les écoles, les gouvernements et les plateformes de réseaux sociaux doivent travailler ensemble pour apporter leur soutien et créer des environnements sûrs. Ce sera bénéfique pour tout le monde !

Les soins de santé mentale ne doivent pas seulement se concentrer sur le traitement, mais aussi sur la prévention, afin que les personnes LGBT+ se sentent valorisées et protégées au sein de leur communauté. Alors, quelle est la conclusion à retenir ici ? Cet épisode n’avait pas pour but de vous rendre triste ou désespéré, mais de vous montrer qu’il est normal de rencontrer des difficultés et qu’il existe une structure sociale qui perpétue cette situation. Il est nécessaire de la combattre. Si vous avez besoin d’aide, demandez-la à quelqu’un. Une personne que vous connaissez, un membre de votre famille, un ami, ou même simplement un service de santé mentale. Si vous êtes encore en train de comprendre votre sexualité ou votre identité de genre, il existe des ressources et des organisations qui peuvent vous aider. Vous n’avez pas à faire cela seul.

Si vous êtes un allié, essayez de créer un environnement plus inclusif et faites preuve d’empathie envers les personnes en difficulté. Nous pouvons tous agir ! Nous pouvons demander aux politiciens que nous avons élus de mettre en place des initiatives plus inclusives, voter pour des candidats qui soutiennent la communauté LGBT+ et privilégier les organisations qui comptent des membres issus de la diversité et qui ont mis en place un comité EDI.

Voici quelques ressources au Québec et au Canada si vous êtes en difficulté ou si vous connaissez quelqu’un qui pourrait en bénéficier :
1) Info-Social – Téléphone : 811 (24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an)
Toute personne résidant au Québec peut appeler Info-Social 811 pour elle-même, un membre de sa famille ou un ami. Vous pouvez joindre rapidement un travailleur psychosocial si vous avez un problème. Il peut vous donner des conseils, répondre à vos questions et vous orienter vers une ressource appropriée du réseau de la santé et des services sociaux.
2) 9-8-8 : Ligne d’écoute en cas de crise de suicide (téléphone ou messagerie texte)
La Ligne d’écoute en case de crise de suicide offre un espace sûr où vous pouvez parler, avec compassion et sans jugement, 24 heures sur 24, tous les jours de l’année. Quelle que soit votre situation, ses intervenants veulent vous comprendre et vous soutenir.

Vous avez besoin de plus de ressources ? Accédez au site web des Partenaires JH à l’adresse wejh.ca et consultez les services de santé mentale.

Merci beaucoup d’avoir écouté jusqu’à la fin. J’espère que cet épisode vous a apporté des informations qui vous aideront à prendre conscience de l’ampleur des défis auxquels la communauté LGBT+ est confrontée quotidiennement. Mais ne perdez pas espoir ! Ensemble, nous pouvons créer de nouvelles initiatives qui amélioreront la vie de tous. Si vous êtes un allié et que vous avez le pouvoir d’agir, n’hésitez pas ! Même si votre contribution est modeste, je suis sûr que vous contribuerez à créer un environnement meilleur pour quelqu’un. Et cela vaut beaucoup. Au revoir !

 
Par André M. Pessoni, Ambassadeur Jeunes et Engagés 2024-25
 
Ressources mentionnées dans le balado :

De la langue, de la solitude et de la lumière qui nous guident - Lettre ouverte

Chère lectrice, cher lecteur,

Vous êtes-vous déjà retrouvé dans la charmante province de Québec, avec le sentiment d’être un étranger dans un endroit qui devrait être votre foyer ? Vous promenez-vous dans ses rues pavées, aspirant à une connexion, tout en ressentant le poids de la solitude ? Si c’est le cas, permettez-moi de vous raconter une histoire très personnelle, celle de la découverte, de la résilience et, en fin de compte, de l’appartenance.

Lorsque j’ai obtenu mon premier poste au Québec, je dois avouer que j’ignorais totalement qu’il s’agissait d’une province francophone. J’ai déménagé ici pour mon doctorat, en supposant – peut-être naïvement – qu’étant donné que la province fait partie du Canada, l’anglais suffirait. Imaginez ma surprise lorsque j’ai découvert que cette province est en fait un monde à part, où la langue n’est pas simplement un outil de communication, mais un fil tissé dans le tissu même de la société.

Déterminée à me montrer à la hauteur, j’ai dépoussiéré mes vieilles notes de français de l’université, j’ai convoqué l’éternel Duolingo et je me suis armée d’un enthousiasme débordant. Après tout, n’avais-je pas toujours été enchantée par l’art d’apprendre les langues ? Mais, cher lecteur, j’ai vite découvert que maîtriser une langue en théorie et la manier en pratique sont des activités totalement différentes. Aucune connaissance théorique ne pouvait me préparer à la cadence rapide et chantante du français québécois. Je me suis retrouvée à la dérive, incapable de saisir les échanges les plus simples. C’était une prise de conscience humiliante, voire déchirante, qui a marqué le premier véritable défi de ma nouvelle vie.

Pourtant, les épreuves d’une langue inconnue ne sont qu’une pièce d’un casse-tête bien plus vaste. Pour ceux qui quittent leur cercle d’amis et s’aventurent dans l’inconnu, la tâche de tisser de nouveaux liens n’est pas une mince affaire. J’ai eu la chance de trouver très tôt des âmes sœurs, mais qu’en est-il de ceux qui n’en ont pas ? Qu’en est-il de ceux qui traversent cette période de transition sans le réconfort d’une voix familière ? L’amer hiver québécois ne console guère de cette solitude, et pour quelqu’un qui n’a connu que la chaleur des tropiques, le froid va bien au-delà de l’air – il s’infiltre dans l’âme, révélant le véritable poids de la mélancolie saisonnière.

Mais, cher lecteur, tout n’est pas perdu. Il existe un moyen de sortir du silence, de dissiper le froid. La clé, je l’ai trouvée, réside dans la recherche de son peuple – ceux qui comprennent vos luttes, qui parlent votre langue et qui offrent de la chaleur au milieu du gel. À cet égard, Voice of English-Speaking Québec (VEQ) et les Partenaires Communautaires Jeffery Hale se sont révélés inestimables. Ces organisations ont été une lueur d’espoir dans mes jours les plus sombres, en proposant des événements, des sorties et des programmes qui m’ont fait découvrir non seulement la ville, mais aussi une communauté de personnes partageant les mêmes idées. VEQ, en particulier, excelle à aider les nouveaux arrivants à s’intégrer, tandis que les Partenaires Communautaires Jeffery Hale proposent des programmes de santé sur mesure pour les parents, les personnes âgées et les jeunes. Et pour ceux dont le cœur est enclin à servir, ces mêmes organisations accueillent ceux qui souhaitent faire la différence – tendre une main comme ils ont été eux-mêmes soulevés. Peut-être, cher lecteur, trouverez-vous vous aussi du réconfort non seulement en recevant, mais aussi en donnant.

Alors, si vous vous retrouvez perdu, à la dérive dans ce pays enchanteur mais peu familier, sachez que vous n’êtes pas seul. Il y a une place pour vous ici. Et avec le temps, vous la trouverez.

Je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués,

Une camarade en quête d’appartenance

Par Risna Radhakrishnan, Ambassadrice du bien-être 2024-25

Naviguer en santé mentale : Défis et opportunités pour les jeunes d'expression anglaise de la ville de Québec - Un article

Naviguer en santé mentale : Défis et opportunités pour les jeunes d’expression anglaise de la ville de Québec

Imaginez que vous vous trouvez sur un pont entre deux mondes. D’un côté, on parle une langue familière, réconfortante et dans laquelle on se sent chez soi. L’autre côté parle une langue qui vous met au défi et vous pousse à grandir, mais qui vous laisse parfois un sentiment de perte. Pour les jeunes d’expression anglaise de la ville de Québec, il ne s’agit pas seulement d’une métaphore – c’est notre réalité.

La santé mentale est la pierre angulaire du bien-être, car elle détermine la façon dont nous traversons les péripéties de la vie. Mais pour les jeunes, maintenir cette pierre angulaire peut être une ascension difficile, pleine de défis uniques qui découlent du fait d’être une minorité linguistique dans une ville à prédominance francophone. Promenons-nous dans notre monde, explorant les obstacles auxquels nous sommes confrontés et les opportunités que nous créons pour prospérer.

La corde raide linguale

La langue, c’est plus que des mots ; c’est la connexion, la compréhension et l’expression de soi. Imaginez maintenant que vous essayez de partager vos pensées les plus intimes dans une langue qui ne vous convient pas tout à fait. Pour de nombreux jeunes d’expression anglaise, l’accès aux services de santé mentale s’apparente souvent à un parcours du combattant linguistique. La crainte d’une mauvaise communication ou de ne pas être compris peut conduire à hésiter à demander de l’aide. Bien que le bilinguisme soit courant, il peut être difficile de faire face à des émotions complexes ou à des termes médicaux en français, ce qui constitue un obstacle à la fois frustrant et isolant.

Quand l’aide semble hors de portée

Imaginez maintenant que vous trouviez le courage de demander de l’aide, mais que vous soyez confronté à de longs délais d’attente, à des services limités ou à des professionnels qui ne parlent pas votre langue. L’accès aux soins de santé mentale dans la ville de Québec comporte des défis, même pour la population majoritaire. Pour les jeunes d’expression anglaise, les obstacles sont plus importants : moins de professionnels d’expression anglaise, des contraintes financières et un manque de connaissance des ressources disponibles. C’est un labyrinthe dans lequel il est difficile de naviguer, même dans les meilleurs jours.

Le poids des mots

La pression pour maîtriser le français est à la fois un cadeau et un fardeau. Oui, le bilinguisme ouvre des portes à l’éducation et à la carrière, mais le voyage n’est pas facile. Concilier l’école, les amitiés et l’épanouissement personnel tout en s’efforçant de parler couramment le français peut donner aux jeunes l’impression d’être à bout de souffle. C’est une danse entre l’opportunité et l’accablement, et la musique ne s’arrête jamais.

Se sentir étranger

L’appartenance est un besoin humain fondamental, mais pour les jeunes, elle peut sembler insaisissable. Dans les cercles sociaux majoritairement francophones, trouver un sentiment d’appartenance peut donner l’impression d’essayer de faire entrer une cheville carrée dans un trou rond. Ce fossé culturel peut donner aux jeunes l’impression d’être à la dérive, en diminuant leur estime de soi et en augmentant le risque d’anxiété et de dépression. Il s’agit d’une lutte discrète, mais profondément ressentie.

La force de la communauté

Pourtant, au milieu de ces défis, il y a de l’espoir. Les jeunes d’expression anglaisede la ville de Québec ne se contentent pas de survivre, ils trouvent des moyens de s’épanouir. Voici comment :

  • Des espaces sûrs pour se connecter: Les organismes communautaires comme les Partenaires Comnunautaires Jeffrey Hale et Voice of English-speaking Québec (VEQ) offrent plus que des ressources, ils offrent un sentiment d’appartenance. Ces groupes offrent des plateformes où les jeunes peuvent partager leurs histoires, trouver un mentorat et savoir qu’ils ne sont pas seuls.
  • Entamer des conversations: Parler de la santé mentale est un acte fort. En brisant la stigmatisation et en encourageant les discussions ouvertes, les jeunes créent une culture où demander de l’aide est considéré comme une force et non comme une faiblesse.
  • Plaidoyer pour le changement: Qu’il s’agisse de réclamer davantage de professionnels d’expression anglaise ou d’insister sur la nécessité de services inclusifs, les efforts de plaidoyer façonnent un avenir meilleur. Ces voix sont fortes, déterminées et font la différence.
  • Célébrer le bilinguisme: Au lieu de considérer le bilinguisme comme un fardeau, certains le voient comme une aventure. Chaque mot appris, chaque conversation tenue, est un pas vers l’autonomisation – un rappel de la résilience et de la croissance.

Le chemin à parcourir

La création d’un monde où les jeunes d’expression anglaise de la ville de Québec peuvent s’épanouir est l’affaire de tous. Les décideurs, les éducateurs, les fournisseurs de soins de santé et les dirigeants communautaires ont un rôle à jouer. Mais il en va de même pour les pairs, les parents et les voisins. En favorisant la compréhension, l’empathie et l’action, nous pouvons construire un pont où ces jeunes se sentent soutenus de part et d’autre. La santé mentale n’est pas un parcours individuel, c’est une responsabilité partagée. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que chaque jeune se sente vu, entendu et valorisé. Ce faisant, nous les aiderons non seulement à relever les défis de la vie, mais nous leur donnerons aussi les moyens d’occuper la place unique qui est la leur dans cette ville dynamique.

 

Par Eashwar Balaji, Ambassadeur du bien-être 2024-25

Regardez la vidéo qui accompagne cet article de blog !

Chuchotements de l'esprit - Un poème

Dans les coins tranquilles de l’esprit,
Là où les ombres s’étirent et s’enroulent doucement,
Des batailles sont menées, invisibles de jour en jour,
Une guerre silencieuse en nuances de gris.
Le poids des pensées, comme une forte pluie.
Une tempête à l’intérieur, sans aucun bruit,
Le cœur, il s’emballe, essayant de trouver
Un lieu de paix, un lieu sans chagrin.
Pourtant, tout autour, les murmures se multiplient,
Raconter des mensonges que personne ne connaît.
Dans l’ombre, les ombres grandissent
Jour après jour, les griffes s’enfoncent profondément
Mais dans l’obscurité, il y a une lueur d’espoir,
Une étincelle d’espoir, une lumière constante.
Même si les chemins sont flous et les jours incertains,
Il y a la force de se relever, la volonté de durer.
Alors, respirez, accrochez-vous à la grâce,
Vous n’êtes pas seul dans cet espace étrange.
Car même dans les nuits les plus sombres,
L’aube se lèvera, et la lumière aussi.

Par Anonyme, Ambassadeur du bien-être 2024-25

 

« J’ai écrit ce livre lorsque j’étais confronté à mes propres problèmes de santé mentale.
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